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673 700 contrats d’apprentissage signés en 2021, un record jamais vu en France

L’apprentissage est une filière d’excellence qui amène vers des métiers passionnants, souvent en tension et bien rémunérés. Délaissés par le passé par les gouvernements successifs, nous en avons fait un axe fort de notre politique depuis 2017 pour gagner la bataille de l’emploi.

Aujourd’hui, les résultats sont là : durant les quinquennats précédents et malgré des réformes successives, le nombre de contrats sur un an ne dépassait jamais 300 000. Depuis la réforme, le nombre de contrats s’accélère pour atteindre cette année 673 700 en 2021, un quasi doublement par rapport à 2017. Il n’y a jamais eu autant d’apprentis en France. Ces chiffres sont les résultats de notre politique auprès de notre jeunesse et de la réussite de notre réforme de l’apprentissage. 

Réformer l’apprentissage pour lutter contre le chômage des jeunes

Pour lutter efficacement contre le chômage des jeunes, il fallait développer massivement l’offre d’apprentissage des entreprises en direction des moins de 25 ans. Notre objectif a été de changer l’image de l’apprentissage et de le transformer en profondeur, de changer d’échelle et d’en faire une voie d’excellence et de réussite pour tous les jeunes. 

Pour cela, il fallait à la fois réformer le statut d’apprenti pour le rendre attractif auprès des jeunes tout en levant les freins pour permettre à plus d’entreprises de s’engager dans l’apprentissage. Voici les principales mesures de cette réforme entrée en vigueur dès 2018 : 

➜  Les CFA peuvent développer rapidement et sans limite administrative les formations correspondant aux besoins en compétences des entreprises. 

➜ La réglementation a été revue pour faciliter l’intégration des jeunes, comme par exemple un temps de travail maximum porté à 40 heures par semaine pour les apprentis mineurs travaillant sur les chantiers, avec paiement des heures supplémentaires au-delà de 35 heures.

➜ La durée du contrat d’apprentissage est modulée selon le niveau de qualification atteint par l’apprenti, et l’embauche d’apprentis peut se faire tout au long de l’année scolaire pour plus de simplification. 

➜  Une « contribution alternance » unique de 0,85 % remplace une partie de la taxe d’apprentissage et la cotisation formation au titre de la professionnalisation. Cette cotisation sera entièrement consacrée au financement de l’alternance.

➜ Nous avons modifié les compétences des régions, qui ne gèrent plus que 5 % des ressources de la « contribution alternance » pour assurer l’égalité au sein des territoires, pour les recentrer sur la création de nouveaux CFA et la distribution aux entreprises de l’aide à l’embauche.


➜ L’apprentissage est ouvert aux jeunes jusqu’à 30 ans, au lieu de 26 ans précédemment.

➜ Tous les apprentis dont le contrat de travail est interrompu en cours d’année ne perdent plus leur année.

➜ Tous les jeunes de 16 à 20 ans en apprentissage ont vu leur rémunération augmenter de 30 € nets par mois.

➜ Tout contrat en alternance est financé, ce qui met fin au problème du financement du contrat et à la difficulté de recherche d’entreprise

➜ L’arsenal d’aides aux entreprises a été unifié en une seule aide ciblée sur les niveaux bac et pré-bac et sur les TPE-PME. L’aide par contrat sera supérieure à 6000 € pour 2 ans.

➜ Les partenaires sociaux co-écrivent les diplômes professionnels avec l’État. Et ce, afin que les diplômes, co-construits par des professionnels de la branche, correspondent davantage aux besoins en compétences des entreprises.