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Notre industrie a de l’avenir

L’information n’a pas fait grand bruit et pourtant, elle est essentielle. La semaine dernière, le cabinet Trendeo révélait que, pour la première fois depuis 2009, les ouvertures de sites industriels avaient été plus nombreuses que les fermetures en France durant les huit premiers mois de l’année 2017. C’est une formidable bonne nouvelle pour un secteur qui a souffert durement de la crise, perdant nombre d’emplois, notamment en Normandie.
C’est dans ce contexte que le Gouvernement et la Majorité présidentielle ont décidé de soutenir pleinement ce secteur. Au-delà des mesures favorisant l’ensemble des entreprises (transformation du CICE en baisse de charges pérenne, baisse de l’impôt sur les sociétés, simplification du processus d’accès au crédit d’impôt recherche, réforme du code du travail…), leur permettant d’embaucher et de grandir, le choix a été fait de mettre en avant notre savoir-faire industriel.
C’est ainsi qu’hier, Bruno LE MAIRE, ministre de l’Economie et des Finances, a lancé la « French Fab » avec l’ambition de fédérer nos entreprises industrielles, des TPE aux grandes multinationales, afin de les aider à grandir (passer de 2 000 ETI accompagnées par BPI France à 4 000) et à exporter davantage. L’innovation est également au cœur de nos préoccupations. La France a raté la révolution numérique, elle se doit d’être à la pointe des innovations de demain, notamment dans le domaine du haut de gamme. C’est le sens du fonds de 10 milliards d’euros pour financer l’innovation de rupture, annoncé par Bruno LE MAIRE, et sur lequel j’ai déjà eu l’occasion d’intervenir en commission des Affaires économiques. A cette occasion, je voudrais d’ailleurs me féliciter du choix de Renault d’expérimenter, à Rouen, le premier service de transport électrique autonome en Europe.
L’industrie française a de l’avenir. A nous députés, durant notre mandat, de mettre en place un cadre favorable à son développement. Je porterai ce message durant l’examen du projet de loi de finances 2018, pour lequel je suis porte-parole du groupe La République En Marche ! sur la mission « économie », mais aussi durant la préparation de la loi visant à accélérer le développement des TPE/PME.
Son avenir passe aussi par une meilleure complémentarité avec nos partenaires européens, à l’instar de ce que nous faisons avec les rapprochements entre Alstom et Siemens ou encore, dans le domaine naval, entre STX et Fincantieri. Cette ambition industrielle européenne est un axe majeur de la réinvention de l’Union, comme l’a annoncé récemment le président de la République.
Damien Adam, député de Seine-Maritime