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Bien-être animal : la fin du broyage des poussins et l’interdiction de la castration à vif des porcelets

La question du bien-être animal est au cœur de nos préoccupations depuis le début du quinquennat. Pleinement engagé sur cette question depuis mon élection, j’ai toujours considéré qu’il était temps de mettre fin aux souffrances inutiles des animaux. C’est d’abord du bon sens et un enjeu sociétal fort pour lequel les citoyens attendent de leurs représentants des mesures fortes et concrètes. Une nouvelle étape est donc franchie avec la fin, au 1er janvier 2022, du broyage des poussins et de la castration à vif des porcelets. 

Fin du broyage des poussins

Dans le cadre d’un partenariat avec l’Allemagne, des travaux ont permis de prévoir une fin définitive de cette pratique et de mettre en place des alternatives. Un décret disposera qu’au 1er janvier 2022, cette pratique d’élimination ne concernera bientôt plus aucun des 50 millions de poussins mâles des couvoirs français. 

En effet, par une technologie innovante, le “sexage dans l’oeuf”, un appareil permettra de détecter le sexe du poussin dans l’oeuf et évitera donc l’élimination des mâles juste après la naissance. Ces derniers sont jugés moins rentables car chers à élever, moins fournis en viande, en plus du fait qu’ils ne pondent pas d’œufs. 

Le Gouvernement accompagne la filière dans ces engagements forts : 10 millions d’euros du Plan de relance lui permettra de s’équiper des machines nécessaires. 

La fin de l’élimination des poussins mâles doit cesser dans l’ensemble des pays européens, c’est pourquoi les ministres Français et Allemand ont présenté une communication conjointe en ce sens lors du Conseil des ministres de l’Agriculture du 19 juillet, et ont invité la Commission européenne et les Etats-membres qui le souhaitent à s’y associer, à soutenir cette démarche innovante.

Fin de la castration à vif des porcelets

La castration à vif est une opération répandue en France, puisqu’elle concerne la majorité des élevages français et près de 10 millions de porcelets par an. Cela permet d’avoir une viande plus grasse, des animaux moins agressifs et d’éviter l’odeur d’urine qui est dégagée à la cuisson par certains mâles non castrés. 

L’opération est pourtant très douloureuse pour les porcelets. La castration devra donc être pratiquée par anesthésie locale, par une injection intratesticulaire, ce qui réduira significativement la douleur. 

Des mesures dans la continuité du travail mené depuis 2017 sur l’élevage et l’exploitation des animaux

Vers la fin des pratiques douloureuses en élevage 

 ➜ Doublement des peines pour les délits de maltraitance 

 ➜ Expérimentation de la vidéosurveillance dans les abattoirs 

 ➜ Interdiction de lancer de nouvelles unités de production de poules pondeuses en cage

Améliorer les conditions de transport des animaux 

➜ L’augmentation des contrôles au chargement, notamment en habilitant des vétérinaires privés

➜ Le renforcement des sanctions pour non-respect des conditions de transport des animaux 

Responsabiliser les propriétaires d’animaux de compagnie

 ➜ Interdire la vente d’animaux dans les foires ou expositions pour éviter les achats impulsifs

Réglementer l’exploitation des animaux sauvages

➜ Interdire la présence de fauves sauvages dans les cirques itinérants

➜ Interdire la présence d’orques et de dauphins dans les delphinariums non adaptés à leurs besoins de mammifères marins

➜ Interdire l’élevage de visons d’Amérique pour leur fourrure en France

Nous soutenons également fermement les actions collectives des parcs zoologiques pour l’amélioration des conditions de détention des animaux.