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Élections départementales et régionales : alerte sur la démocratie

Selon les sondages diffusés ces derniers jours, le taux de participation aux élections régionales et départementales des 20 et 27 juin pourrait être compris entre 35 % et 40 %. Autrement dit, seul ⅓ des français seraient susceptibles de se déplacer dans les bureaux de votes.

Si ces chiffres doivent se confirmer, nous pouvons être particulièrement inquiets. Certes, l’épidémie de Covid-19 peut expliquer une partie de cette abstention mais nous aurions tort de ne pas y voir aussi d’autres raisons plus profondes. De plus en plus de citoyens ne veulent pas participer au vote et la connaissance des compétences et responsabilités des conseils départementaux et régionaux reste malheureusement faible. Enfin, l’extrême droite souhaite infiltrer nos institutions pour mieux les détruire. Face à ce triple défi, je nourris l’ambition d’un sursaut démocratique qui sera rendu possible par une modification de notre constitution et la mise en place des mesures suivantes que je porte :

  • Prise en compte du vote blanc pour le 1er tour des élections. Pour le 2nd tour, puisqu’il s’agit de choisir parmi les deux finalistes, ce choix ne peut pas être possible.
  • Mise en place du conseil territorial unique qu’avait proposé Nicolas Sarkozy et qui viendrait se substituer aux conseillers régionaux et départementaux pour en réduire le nombre, clarifier les responsabilités de chacun et renforcer l’ancrage local de ces élus.
  • Mise en place du sixtennat renouvelable pour les mandats nationaux afin de les aligner sur la durée des mandats locaux et laisser ainsi plus de temps aux élus pour mettre en œuvre les mesures pour lesquels ils ont été élus. 
  • Transformation du fonctionnement du Parlement pour améliorer la représentativité des différentes sensibilités de la société française, accélérer le travail parlementaire, renforcer son rôle de contrôle de l’exécutif et libérer plus de temps pour aller sur le terrain.
  • Clarification des compétences de chaque échelon politique (municipal, EPCI, département, région, national) en supprimant les compétences partagées et en interdisant pour un EPCI, un département ou une région de voter des décisions sur une compétence dont il n’a pas la charge.