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2021-10-22-14.53.13

Face à la hausse des prix, nous lançons l’indemnité inflation de 100 € pour tous les Français touchant moins de 2000 € par mois

Nous faisons face à une forte augmentation des prix du carburant qui fait suite à une très forte augmentation des prix de l’énergie en général. 

Cette envolée des prix, nous y avons répondu très vite :

  • Pour le gaz, le bouclier tarifaire s’applique à compter de ce mois.
  • Pour l’électricité, nous avons anticipé les augmentations de 12 % annoncées en février en prenant les dispositions pour la plafonner à 4 % maximum. Il faut d’ailleurs rappeler qu’en 2020, le prix du kilowattheure était, en France, inférieur de 12% à la moyenne européenne et de 60% à l’Allemagne. 

À cette hausse des prix de l’énergie s’ajoute, depuis quelques semaines, une hausse des prix des carburants et, plus généralement, une hausse générale des prix. En moyenne, un Français roule 14 000 km par an, avec une augmentation de 9 centimes du prix du litre, cela représente un surcoût de 80 euros par an. 

Cette hausse dépend de l’évolution des cours mondiaux. Mais le problème de cette hausse, c’est donc qu’elle s’ajoute à d’autres hausses, à la fois dans le domaine de l’énergie mais aussi plus largement, dans d’autres secteurs comme celui de l’alimentation. L’économie rebondit fortement en France et ailleurs, et cela crée des tensions, des pénuries, et donc des augmentations de prix. 

Nous avons donc décidé que l’État apporterait un soutien financier exceptionnel au pouvoir d’achat de 50 % de ménages français les plus modestes pour passer ce cap : l’indemnité inflation.

Ce soutien représentera un forfait de 100 euros. Il concerne environ 38 millions de nos concitoyens qui gagnent chacun moins de 2000 euros nets par mois (par personne).

Cela concerne dans le détail :

  • Ceux qui travaillent : ce seuil de 2000 euros permet d’inclure la moitié des salariés (y compris, bien sûr, les agents publics) et des travailleurs indépendants mais aussi les personnes à la recherche d’un emploi ;
  • Ensuite 13 millions de retraités (70 % des retraités) dont le niveau de pension les situe un peu en dessous de 2000 euros nets (exactement 1943 €)
  • Enfin, les personnes en situation de précarité qui bénéficient par exemple du RSA ou de l’AAH.

Pour que cela marche, il faut que les choses se fassent de manière simple et rapide :

  • Les bénéficiaires n’auront pas de démarche à faire, l’aide leur sera versée directement : par leur employeur pour les salariés, par l’Urssaf pour les indépendants, par leur caisse de retraite pour les retraités, par Pôle Emploi pour les demandeurs d’emploi.
  • Nous visons un versement pour les salariés en décembre et pour les autres en janvier (pour les retraités, en février).
  • On ne demandera pas de fournir une carte grise : d’abord parce que nous allons au-delà du sujet carburant et que c’est inutile car 84 % des ménages ont une voiture et donc subissent la hausse des carburants.

Si nous passons par les employeurs pour les salariés, c’est pour que cela soit plus simple et rapide. Mais cette aide sera évidemment intégralement prise en charge par le budget de l’État, ce qui représentera une dépense de 3,8 milliards d’euros

  • Elle sera répercutée sur les budgets 2021 et 2022 et finançable grâce à une reprise économique qui est meilleure que prévue, qui accroît nos recettes et minore nos dépenses, et nous permettra ainsi de tenir malgré ces mesures notre trajectoire de redressement des finances publiques.

Depuis 2017 nous augmentons le pouvoir d’achat des Français 

Depuis le début du quinquennat, notre combat pour le pouvoir d’achat des Français est un engagement de chaque instant :

  • Lorsque nous avons supprimé la taxe d’habitation pour 80% des Français, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat.
  • Lorsque nous avons augmenté la prime d’activité de 90 euros pour plusieurs millions de travailleurs modestes, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat.
  • Lorsque nous avons baissé l’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros pour 17 millions de personnes, sur les tranches les plus basses, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat.
  • Lorsque nous avons revalorisé de 100 euros par mois le minimum vieillesse et l’allocation adultes handicapés, lorsque nous avons mené des politiques de revalorisation historiques des fonctionnaires avec le Ségur de la santé ou le Grenelle de l’Éducation, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat.