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Lutte contre la précarité menstruelle : 5 millions d’euros pour un enjeu important de santé publique et de solidarité

La précarité menstruelle concerne entre 1,5 et 2 millions de femmes dont l’accès aux protections périodiques est difficile ou impossible pour des raisons avant tout financières. Une situation qui porte atteinte à leur dignité et constitue par ailleurs un frein à l’insertion de milliers de femmes en situation de précarité. C’est également un facteur de risque pour la santé en cas de renouvellement insuffisant des protections.

À l’initiative des députés de la majorité, des expérimentations ont été menées cette année pour renforcer le combat mené par les associations, en ciblant notamment les femmes incarcérées ainsi que les femmes en situation de précarité et de très grande précarité.

Porté à un million d’euros l’an dernier, le Gouvernement accélère et abonde de 4 millions d’euros supplémentaires le budget consacré à la lutte contre la précarité menstruelle pour l’an prochain.

En 2021, ce sont donc 5 millions d’euros qui développeront ainsi les dispositifs mis en place cette année. Ce changement d’échelle sera pérennisé pour les années à venir.

Des actions accrues en 2021

➔ Mise à disposition gratuite de protections périodiques à destination de filles dans les collèges et lycées relevant de l’éducation prioritaire.

➔ Renforcement des actions au sein des maraudes et des accueils de jour auprès de femmes hébergées ou à la rue, réalisées par l’Armée du Salut et la Croix-Rouge française.

➔ Vente à un prix symbolique de produits d’hygiène féminine dans les épiceries sociales et solidaires.

➔ Soutien des actions de collecte auprès du grand public et auprès de fabricants, réalisées par l’Agence du don en nature et par Dons solidaires, pour assurer des distributions à des associations partenaires.

➔ Distribution gratuite de protections périodiques et accompagnement à l’hygiène menstruelle à l’ensemble des femmes détenues (plus de 2500 femmes).