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Nous renforçons notre ambition pour la mer et les ports de l’axe Seine

Le Comité interministériel de la mer (CIMER) s’est réuni en janvier, présidé par le Premier ministre Jean Castex. Il a annoncé les priorités des prochains mois pour construire l’avenir maritime de la France avec, notamment, une stratégie pour des ports français plus attractifs et la fusion des ports du Havre, de Rouen et de Paris pour former le grand port d’Haropa. L’objectif : amplifier une stratégie « tournée à la fois vers le renforcement des chaînes logistiques, vers la transition écologique et vers la transition numérique ».

Haropa : renforcer la stratégie portuaire de la France

La création du grand port d’HAROPA, préparée depuis 2019, réunissant les ports du Havre, de Rouen et de Paris est fixée au 1er juin 2021. Son siège sera Le Havre.

Ce projet stratégique de fusion repose plusieurs piliers en cohérence avec la stratégie nationale portuaire :

  • Logistique et multimodalité,
  • Transition numérique et innovation,
  • Transition écologique,

La fusion des trois ports de l’axe Seine permettra de proposer une offre commerciale globale et complémentaire, tout en renforçant la compétitivité de cet axe. 1,45 milliards d’euros sont mobilisés sur la période 2020-2027.

Par ailleurs une réflexion est lancée sur les moyens de dynamiser l’attractivité des zones industrialo-portuaires de la France et d’améliorer leur compétitivité vis-à-vis de leurs concurrents européens.

Favoriser la logistique fluviale

France Sésame est un outil de simplification numérique pour fluidifier les procédures administratives liées au transit des marchandises dans les ports. Il sera déployé dès l’été 2021 au Havre, à Dunkerque et à Marseille. Une généralisation à tous les ports sera ensuite envisagée. L’objectif est de réduire le délai de traitement des opérations portuaires. Il constitue un gain important de temps et de performance pour les professionnels comme pour les autorités.

Par ailleurs, l’ambition est de porter de 60 à 80 % la part du fret par conteneurs à destination et en provenance de la France dans nos ports à horizon 2050.

Relancer la filière maritime et portuaire

En s’inscrivant dans un cadre résolument durable, le volet maritime et portuaire du plan de relance permettra de mener des actions de soutien et de développement de l’économie portuaire, des filières pêche et aquaculture et des industries de la mer.

Il permettra également de renforcer la préservation du littoral, de promouvoir les métiers de la mer, d’aider les secteurs du tourisme et de la recherche et de mieux diffuser la culture maritime.
La relance du secteur maritime pourrait s’élever jusqu’à 650 millions d’euros, en complément des dispositifs de sauvegarde des entreprises.

La stratégie pour les grands fonds marins

Le CIMer donne une nouvelle ambition à la stratégie nationale d’exploration et d’exploitation des ressources minérales des grands fonds marins pour prendre en compte ses enjeux et le potentiel dont dispose notre pays.

  • Explorer dans la durée les grands fonds, afin d’augmenter notre connaissance des écosystèmes naturels et des ressources minérales sous-marines, en mobilisant la communauté scientifique nationale.
  • Amplifier les efforts de protection des fonds marins dans le cadre d’une stratégie de sauvegarde des écosystèmes, articulée avec la Stratégie nationale des aires protégées.
  • Valoriser les ressources des grands fonds marins en lien avec le potentiel industriel français et européen.
  • Mettre en place une approche globale et partenariale avec les collectivités d’outre-mer ainsi qu’avec nos partenaires européens et internationaux.

De nombreuses actions concrètes déjà engagées depuis 3 ans

  • Création du Conseil de la recherche et de l’innovation des industriels de la mer (Corimer) pour favoriser l’innovation maritime.
  • Développement de la cybersécurité avec la création du conseil de cybersécurité du monde maritime (C2M2), pour faire face aux risques nouveaux liés à la numérisation du transport maritime.
  • Soutien de la création d’une zone de faibles émissions (zone eCa) mondiale et d’une réduction de la vitesse des navires pour agir en faveur d’un transport maritime décarboné et plus largement respectueux de l’environnement.
  • Création de lycées de la mer et de campus des métiers et des qualifications (CmQ) pour améliorer la formation maritime.
  • Modernisation et simplification des démarches administratives pour les plaisanciers via un guichet unique en ligne.
  • Amélioration du dispositif d’aide fiscale à l’investissement dans les navires de croisière de 400 passagers.
  • Inscription de l’objectif de 100 % des récifs coralliens sous protection.
  • Renforcement de la présence de l’État en mer avec la commande de 41 navires.
  • Adoption de La feuille de route “Zéro déchet plastique en mer en 2025”.