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STOP à la manipulation ! Ce que l’opposition n’a pas dit sur la scolarisation des enfants en situation de handicap …

Vous êtes nombreux à vous interroger sur le rejet hier, par la majorité, d’une proposition de loi relative à l’inclusion des élèves en situation de handicap déposée par l’opposition. C’est un choix assumé et voici pourquoi.

La République En Marche n’a pas attendu cette proposition de loi et la démagogie de François Ruffin pour agir sur le sujet de l’inclusion des enfants en situation de handicap. Depuis 2017, jamais autant n’a été fait pour l’accompagnement des élèves. En cette rentrée 2018, 341 500 élèves en situation de handicap sont scolarisés dans les écoles et établissements relevant du ministère de l’Éducation nationale. C’est 20 000 de plus que l’an dernier.

En nous voyons plus loin : notre objectif est que d’ici à 2022, l’ensemble des élèves puisse suivre une scolarité normale. Ainsi, la majorité a engagé dès la première année du quinquennat plusieurs chantiers parmi lesquels :

  •  L’ouverture de 10 900 postes supplémentaires d’AESH en 2018, amenant le nombre total d’accompagnants à l’échelle nationale à plus de 40 000. En 2019, le budget prévoit le financement de 12 400 emplois d’AESH supplémentaires.
  • L’organisation d’une concertation nationale auprès du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), des parents d’enfants en situation de handicap, des organisations syndicales et des accompagnants, pour rénover le dispositif d’accompagnement des élèves en situation de handicap qui rendra ses conclusions fin octobre pour une application à partir de la rentrée 2019. Attendons que les acteurs rendent leur conclusion avant de légiférer !
  • La création de 100 postes d’enseignants ressource supplémentaires pour continuer à améliorer la formation du personnel éducatif ;
  • La mise en place d’une collaboration accrue avec le secteur médico-social au sein des établissements pour assurer une meilleure formation des enseignants et des personnels d’encadrement ;
  • Le lancement de l’expérimentation de pôles inclusifs d’accompagnement localisés dans chaque académie, dans l’objectif de mieux coordonner les moyens d’accompagnement.

De cela, l’opposition n’a pas parlé ! L’accompagnement des élèves en situation de handicap dans nos écoles est un sujet sérieux qui mérite bien mieux que des coups de communication qui n’ont pour seul but la polémique et le buzz à des fins personnelles. La véritable infamie est du côté de ceux qui prennent en otage les parents et leurs enfants dans ce débat pour servir leur démagogie, sans jamais se pencher sur les situations des personnes.

Pour ma part, en cette rentrée scolaire, loin des caméras, loin des coups de com’, je n’ai cessé d’agir sur le terrain pour qu’à la rentrée prochaine, l’accompagnement des élèves en situation de handicap dans les écoles soit amélioré, consolidé et pérennisé. J’ai ainsi reçu de nombreux parents d’élève et AESH à ma permanence parlementaire pour entendre leurs critiques et leurs revendications. J’ai également rencontré la directrice d’académie de Rouen et visiter les services de la DAPAEC (Division académique des personnels d’accompagnement et d’éducation contractuels) chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap pour trouver les solutions et les faire remonter aux ministères concernés. Agir, ce n’est pas chercher le buzz, c’est être sur le terrains auprès des gens et faire avancer le pays.

Damien ADAM,
Député de Seine-Maritime