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Hulot s’en va, mais notre action en faveur de la transition écologique continue

Aujourd’hui le Ministre d’Etat Nicolas Hulot vient de faire part de sa décision personnelle de démissionner du Gouvernement. Je la regrette même si je la respecte. Déjà, de nombreuses voix venues de l’opposition s’élèvent pour « récupérer » politiquement cette démission. Or, ce geste ne doit pas faire oublier toutes les avancées effectuées par le Gouvernement et la majorité pour relever les défis climatiques et écologiques. Il est toutefois regrettable qu’il n’ait pas pris la peine, avant son annonce, de prévenir le Président de la République et le Premier ministre qui avaient placé leur confiance en lui pour mener à bien la transition écologique.

Nicolas Hulot et la majorité peuvent être fiers de cette action. C’est notamment grâce à lui, et à ses trois collègues du pôle « Transition écologique et solidaire » (Elisabeth Borne, Sébastien Lecornu, Brune Poirson), que ce Gouvernement a le meilleur bilan écologique de la Ve République.

En 15 mois, nous avons notamment mis en œuvre le « Plan climat » afin de rendre irréversible et accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Nous avons voté la fin de l’exploitation des hydrocarbures et nous avons pris l’engagement d’arrêter les centrales à charbon d’ici 2022.

Nous avons lancé un grand plan sur l’économie circulaire dont les bénéfices environnementaux sont considérables, avec notamment l’idée de réduire de moitié les déchets mis en décharge et tendre vers 100 % de plastique recyclé d’ici 2025.

Nous avons mis un terme à plus de 40 années d’hésitations avec l’abandon du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Cette décision a permis de préserver la biodiversité du site et sauvegardé son potentiel agricole.

Sans l’action de la France, l’Union européenne aurait autorisé le glyphosate pour 15 années supplémentaires. Elle l’a fait pour 5 ans. Le Gouvernement, lui, a décidé de se fixer l’objectif ambitieux de sortir du glyphosate dans les trois prochaines années. Dans le même esprit, un plan « ambition bio » a été mis en place pour atteindre 15 % de surface agricole en agriculture biologique en 2022 (contre 6 % aujourd’hui) tandis que la loi Agriculture et alimentation a fixé à 50 % la part de produits issus de l’agriculture bio et locale présents dans les cantines scolaires.

Enfin, depuis plusieurs mois, nous travaillons à une nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie qui fixera une ambition claire et crédible de réduction de la part du nucléaire.

Notre détermination reste intacte pour agir face à l’urgence climatique, nous sommes toujours engagés dans la transformation du pays, aux côtés du Président de la République, conscients des enjeux considérables et de l’attente de nos compatriotes.

 Damien ADAM, député de Seine-Maritime