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Les annonces du président de la République pour lutter contre les séparatismes

Aujourd’hui, aux Mureaux, le président de la République a présenté son plan d’action pour mieux protéger la République contre les séparatismes, notamment le séparatisme islamiste qui est au coeur de ce sujet.

Force est de constater qu’il y a un islamisme radical qui conduit à nier les lois de la République, à banaliser la violence et qui a conduit à créer des conditions de dérives politiques mais aussi de dérives violentes, celles du terrorisme islamiste.

Il a rappelé à ce titre la nécessité de ne pas se laisser entraîner dans le piège de l’amalgame qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans.

Emmanuel Macron a ainsi annoncé plusieurs mesures pour lutter contre l’islam radical qui instrumentalise la religion pour mettre en cause les valeurs de la République, qui impose ses règles, suscite des divisions et menace le vivre ensemble.

Ces mesures feront l’objet d’un projet de loi qui sera débattu en début d’année prochaine à l’Assemblée nationale.

  • Limiter l’école à domicile aux impératifs de santé.

50.000 élèves sont concernés par l’école à domicile, un chiffre qui augmente chaque année. Aujourd’hui, cette possibilité semble trop détournée par certaines familles qui ne souhaitent pas inscrire leurs enfants dans des écoles mixtes.

  • Rendre obligatoire l’instruction dès 3 ans.

Des dérives sont constatées dans l’enseignement pour certains enfants. Chaque mois, des structures, administrées par des “ extrémistes religieux ”, sont fermées sur ordre préfectoral. L’instruction deviendra donc obligatoire au sein de l’école dès l’âge de trois ans.

  • Renforcer le contrôle des écoles hors contrat.

Certaines de ces écoles proposent des cours dispensés par des enseignants parfois non francophones et sans contrôle de l’Éducation nationale. La conformité des enseignements et les qualifications des personnels enseignants feront l’objet de contrôles renforcés. Si des infractions sont constatées, le ministère de l’Éducation nationale pourra procéder à des fermetures administratives.

  • Étendre l’obligation de neutralité des agents du service publics.

Compte tenu des dérives et des phénomènes de radicalisation constatés dans des services publics concédés comme les transports, le principe de neutralité sera étendu dans les entreprises privées qui fournissent un service public.

  • Signature d’un “ contrat de laïcité ” pour les demandes de subventions

Chaque association qui sollicite une subvention de l’Etat devra signer un contrat de respect des valeurs de la République. S’il n’est pas tenu, l’association devra rembourser les sommes versées.

  • Étendre les motifs de dissolution des associations

Aujourd’hui, les motifs de dissolution d’une association sont très limités. Ils seront donc étendus pour comprendre “ l’atteinte à la dignité de la personne ” et “ pressions psychologiques ou physiques ”.

  • Mettre fin au système de formation des imams à l’étranger

Le Conseil français du culte musulman devra lancer la formation d’imams. Cela passera par une labellisation de la formation, la mise en place d’une charte commune et une certification des imams.

  • Renforcer le contrôle des financements 

Pour construire un islam en paix avec la République, il faut libérer l’islam en France des influences étrangères. Il s’agit d’inciter les associations cultuelles musulmanes à évoluer dans le régime de la loi de 1905, moins souple sur le plan des obligations comptables. Les mosquées qui souhaitent rester sous le régime de 1901, devront tout de même se soumettre aux contraintes qui existent dans le cadre de la loi de 1905.