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Mieux me connaitre

Damien ADAM

Député de la Seine-Maritime
Rouennais de 32 ans, je suis votre député depuis le 18 juin 2017. Né à Orléans, fils d’un cheminot et d’une agent de maîtrise, je suis venu m’installer à Rouen après mes études que j’ai notamment réalisées à Toulouse, en Chine puis en Espagne. C’est à l’occasion d’un week-end, séduit par son architecture et son histoire, sa gastronomie et sa position géographique, à mi-chemin entre Paris et la mer que j’ai décidé de poser mes valises dans la capitale de la Normandie.
 

Après avoir adhéré au mouvement des Jeunes avec Macron début 2016, je me suis engagé au sein du mouvement En Marche ! dès sa création en avril 2016. Ce fut mon premier engagement politique. Un choix de conviction, séduit par le profil d’Emmanuel Macron que j’avais découvert comme beaucoup de Français en tant que ministre de l’économie. Européen convaincu, soucieux de dépasser les clivages traditionnels gauche droite pour faire avancer notre pays : ses idées cassent les codes et sa volonté de réformer le pays en disant et en assumant la vérité ont été des éléments forts de ma démarche.

Investi candidat aux élections législatives de 2017 par La République en marche !, je suis élu député de la 1ère circonscription de Seine-Maritime avec 54, 68 % des voix.

Depuis le début de mon mandat, je suis membre de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale où je me suis particulièrement investi sur les sujets des mobilités, de la transition écologique et de la reconquête industrielle. Je suis également vice-président du groupe d’étude véhicules terrestres.

Mes responsabilités à l’Assemblée nationale

➜ En octobre 2017, je suis nommé responsable du groupe parlementaire LaREM pour le volet « économie » du projet de loi de finances 2018.

➜ En mars 2018, je suis nommé rapporteur pour avis du projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire, au nom de la commission des affaires économiques.

➜ En mai 2019, je suis nommé rapporteur pour la commission des affaires économiques du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM).

➜ En octobre 2019, je suis nommé à l’unanimité rapporteur de la mission d’information sur l’incendie de l’usine Lubrizol. À l’issue de 35 réunions et près de 50 heures d’auditions, mon rapport est publié en février 2020. En septembre 2020, j’ai déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à créer un bureau d’enquêtes et d’analyses sur les risques industriels.

➜ En juin 2020, je suis nommé co-rapporteur au nom de la commission des affaires économiques de la mission d’information commune sur la revalorisation des friches industrielles, commerciales et administratives.

➜ En février 2021, je suis nommé rapporteur de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi Climat et Résilience, issu de la Convention citoyenne pour le Climat.

 

Élu de terrain, je suis également très présent sur le territoire (Rouen, Déville lès Rouen, Mont-Saint-Aignan) depuis le début de mon mandat, aux côtés des citoyens, étudiants, salariés, indépendants, retraités, des chefs d’entreprises, des responsables associatifs et représentants institutionnels. Depuis 2017, j’ai accompagné plus de 1 100 personnes dans leurs démarches (logement, difficultés administratives, emploi, …) et réalisé plus de 800 visites d’associations, d’entreprises ou d’acteurs locaux.

Mon interview

Je m’appelle Damien ADAM, j’ai 32 ans et je suis votre Député depuis le 18 juin 2017, soit un peu plus de 4 ans maintenant. Né à Orléans, fils d’un cheminot et d’une agent de maîtrise, je suis venu m’installer à Rouen après mes études, séduit par son histoire, sa gastronomie et sa position géographique, à mi-chemin entre Paris et la mer.

Commençons par un échec : j’ai redoublé ma seconde ! Comme quoi, il est possible d’avoir un échec, de rebondir et même de devenir Député. J’ai ensuite réalisé un Bac STG que certains ont pu connaître sous l’appellation Bac G et qui s’appelle maintenant STMG. J’ai été passionné par ce que j’ai pu apprendre et j’ai continué ensuite vers une prépa. Diplômé d’une école de commerce, je me suis spécialisé dans le marketing où j’ai pu travailler dans le domaine des start-up, des télécoms et enfin dans une banque mutualiste de notre territoire.

À la fois complètement par hasard et finalement assez logiquement. La logique, c’est que j’ai toujours été très intéressé par la politique, à suivre les débats politiques à la télé à 14 ou 16 ans mais sans imaginer que la politique était accessible vu d’où je venais et que personne de mon entourage n’en faisait. Je revendique de ne pas avoir fait l’ENA ou SciencePo et de ne pas sortir du moule classique de la vie politique française.Le hasard, c’est que la politique m’a rattrapé en 2017. C’est le mouvement En Marche qui m’a véritablement séduit dès le début avec ses valeurs de progrès, d’émancipation et de dépassement réunissant les personnes de bords politiques différents, de la gauche, de la droite, du centre ou de la société civile pour les faire travailler ensemble pour changer véritablement les choses et transformer la France. J’ai adhéré tout de suite à la démarche dès avril 2016. J’ai participé à chaque étape, que ce soit la grande marche pour aller interroger les citoyens et établir un diagnostic du pays ou l’émergence d’une véritable association citoyenne localement à Rouen pour constituer un projet pour la France. Complètement par hasard et même temps assez logiquement, de fil en aiguille au cours de cette folle année 2016-2017, je me suis présenté à vous et vous m’avez élu Député de la 1ère circonscription de la Seine-Maritime.

Une circonscription est le territoire sur lequel un Député est élu et là où il intervient. La France dispose de 577 circonscriptions regroupant pour chacune environ 115 000 habitants. Je suis Député de la 1ère circonscription de la Seine-Maritime. Elle regroupe les communes de Déville-lès-Rouen, Mont-Saint-Aignan et une grande partie de la ville de Rouen (la rive droite ainsi que les quartiers d’Orléans, la zone portuaire et une partie du quartier Saint-Sever).

Il faut bien le reconnaître, la fonction de Député n’est pas évidente pour tout le monde. Déjà, commençons par l’évidence, un Député étudie et vote les lois du pays. Il contrôle aussi l’action du Gouvernement et évalue, après leur mise en œuvre, les lois précédemment votées. C’est une mission à laquelle nous consacrons beaucoup de temps, à Paris et dans la circonscription, au même titre que notre rôle de représentation où nous sommes beaucoup plus visibles par les citoyens. Je participe ainsi aux cérémonies dès que je le peux, je rencontre des citoyens à ma permanence et j’échange avec tous les acteurs institutionnels, économiques, associatifs, sportifs ou culturels pour sentir le pouls de mon territoire, voir ce qui marche et ne marche pas et remonter les difficultés pour les résoudre autant que possible.

Un Député est à la fois généraliste – il s’exprime sur toutes les lois qui sont proposées à l’Assemblée – et chacun développe aussi une expertise particulière. Je suis membre de la commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale et je me suis particulièrement investi sur les sujets des mobilités, de la transition écologique et de la reconquête industrielle.

Je suis surtout fier d’avoir voté de nombreuses réformes que le pays attendait depuis des années et que personne avant nous n’avait eu le courage de mener. Non seulement nous les avons mis en œuvre mais elles ont très vite montré leur effet pour relancer la croissance (la France est repassée en tête des pays en terme de croissance en Europe), de chômage qui est repassé pour la 1ere fois en 20 ans à moins de 8 % et d’attractivité, la France est la 1ère destination en Europe des investissements étrangers et nous recréons de l’emploi industriel pour la 1ere fois depuis 15 ans.

Voilà une question qui revient souvent et qui va je pense intéresser beaucoup des lecteurs de ce document. Mon indemnité de Député est de 4 532,82 € net après prélèvement à la source. C’est ma seule source de revenu. Je suis bien conscient qu’à le comparer au SMIC à 1 258 € qui concerne 2 millions de personnes et au salaire moyen qui est 2 393 € en France, certains peuvent penser que c’est beaucoup, d’autres même trop. Afin de mettre ce montant en perspective, il est important de rappeler qu’un Député travaille sans compter ses heures et va bien au-delà des 35h par semaine sans compter le travail en soirée, le week-end et les jours fériés. C’est un engagement de tous les instants au service de l’intérêt général.

Pour mener à bien ma fonction de Député, je dispose d’une permanence, je communique régulièrement aux citoyens via des documents comme celui-ci et j’ai des frais de déplacements pour aller à Paris chaque semaine. Pour payer toutes ces dépenses, je dispose d’un budget mensuel qu’on appelle AFM (avance sur les frais de mandat) de 5 023 € par mois. Depuis 2017, et la loi Confiance que nous avons voté, chaque dépense doit faire l’objet d’un justificatif et doit être en rapport direct avec mon mandat, le tout est vérifié par un expert comptable au moins une fois par an et soumis au contrôle d’un déontologue qui vérifie la justification des dépenses pour éviter toute dérive. A la fin du mandat, le solde du budget mensuel non dépensé est restitué à l’Assemblée.

Je dispose également d’un budget spécifique pour l’équipement informatique et téléphonique pour moi, mon équipe et ma permanence. Sur 17 000 € disponibles pour les 5 ans de mandat, je n’ai dépensé à fin 2020 que 31 % de ce budget.