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Apprentissage : croissance record du nombre de contrats signés en 2019

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a présenté aujourd’hui les résultats de la politique menée par le Gouvernement en matière d’apprentissage notamment grâce à la loi “avenir professionnel” votée en 2018 sous l’impulsion de la majorité. 

Formation stratégique pour permettre une articulation fluide entre l’école et l’entreprise, l’apprentissage est en plein boom et pour cause : 69 % des apprentis sont embauchés dans les 7 mois suivant la formation (contre 8 % pour ceux ayant effectué un stage), l’apprentissage permet de toucher un salaire (en pourcentage du SMIC) et de financer les études en même temps (l’entreprise paye l’école), la formation est évaluée comme de l’expérience professionnelle par les entreprises. 

Une croissance exceptionnelle du nombre de contrats
Pour la première fois, l’apprentissage connaît une croissance record avec une augmentation de 16 % du nombre d’apprentis. Ainsi en 2019, 353 000 personnes ont signé un contrat d’apprentissage en France pour un total de 485 800 apprentis.

96 des 100 départements français ont connu une augmentation de l’apprentissage en 2019. La Normandie a 14,6 % d’apprentis en plus par rapport à 2018. Pour la Seine-Maritime l’augmentation du nombre d’apprentis est de 12,8 %, soit 7 307 contrats. 

L’apprentissage est également bien répartie dans les secteurs. Si l’artisanat est le coeur historique de l’apprentissage en France (+ 3 % d’apprentis), les autres secteurs de l’économie sont en croissance comme le BTP (+ 13 %), l’industrie (+ 11 %) ou les métiers de la ruralité (+ 15 % d’apprentis dans les Maisons Familiales Rurales). 

D’autres secteurs s’ouvrent encore plus à l’apprentissage comme le médico-social (promesse de + 6000 apprentis d’ici 2022 chez Synerpa), les services (CFA d’Adecco) ou encore le sport (CFA de Nicollin à Montpellier). 

Une croissance tirée par les assouplissements de la loi “avenir professionnel”

Pour être plus près des besoins du terrain, les entreprises qui sont en manque de profils qualifiés ont désormais la possibilité de lancer leur propre centre de formation d’apprentis (CFA) sans autorisation administrative à demander, ni aux régions pour l’ouverture d’un CFA, ni à l’État pour le recrutement des formateurs.

Grâce à cette souplesse, il existe aujourd’hui 554 nouveaux projets de CFA dont 200 en cours de réalisation, ce qui fait 24% de projets en plus par rapport à avant la loi du 5 septembre 2018. C’est un signal positif d’investissement dans l’avenir de nos jeunes

Le statut d’apprenti : des modalités simplifiées par la loi 

La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel portée et votée par la majorité a transformé profondément les modalités de l’apprentissage

  • L’apprentissage peut désormais concerner les personnes jusqu’à 30 ans ;
  • Tout organisme de formation peut à présent offrir une formation en apprentissage sans frein ;
  • Chaque contrat est financé automatiquement par le système (via France compétences et les régions) ce qui assure une pérennité des CFA et un bon développement économique territorial. 

Mal perçu jusqu’à récemment, l’apprentissage a été rendu plus attractif avec une augmentation des salaires des apprentis, une aide financière pour les apprentis majeurs qui souhaitent passer le permis de conduire B (une aide de 500 € qui a bénéficié à  18 151 jeunes en 2019) et la création d’une aide unique pour les entreprises de moins de 250 salariés qui signent un contrat d’apprentissage avec un jeune qui prépare un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au baccalauréat.

Damien ADAM – Député de Seine-Maritime