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Flag of Ukraine

Face au régime criminel de Poutine, nous devons continuer d’aider l’Ukraine sans entrer nous-même en guerre !

À la veille d’un débat parlementaire décisif sur la situation en Ukraine, il me paraît essentiel de vous partager ma position face à un conflit qui met en jeu nos valeurs, notre histoire et l’avenir de l’Europe tout entière.


Depuis le début, l’Union Européenne et la France ont fait le choix de ne pas être spectateurs et de défendre une démocratie attaquée par une dictature. Au-delà du conflit armé sur le territoire ukrainien, chacun doit prendre la mesure du fait que la Russie n’hésite pas à attaquer notre pays et nos intérêts, en faisant appel au mensonge et à la manipulation. Des tactiques qui se sont manifestées ces derniers mois en Afrique, où des entreprises françaises ont été ciblées, ou à travers la fausse mise en scène de massacres de civils par l’armée française. Elles se traduisent également par des tentatives de déstabilisation de notre marine et par des essais pour évaluer nos défenses et notre capacité de réaction. 


La manipulation ne s’arrête pas à nos frontières et la Russie agit aussi au sein de notre territoire ! Les ingérences russes ont lieu au quotidien et visent à diviser notre société. Allant des graffitis aux campagnes d’affichage comme dernièrement les dizaines d’étoiles de David bleues apposées au pochoir sur des façades d’immeubles à Paris en plein conflit israélo-palestinien, ou encore l’épisode des punaises de lit dont la Russie a entretenu la psychose en vue des Jeux Olympique. L’objectif est simple : saper le moral des populations et tenter de réduire le soutien de notre pays à l’égard de l’Ukraine. 


Face à un agresseur qui bafoue impunément les règles internationales depuis maintenant plusieurs années, notre réponse doit continuer d’être ferme et déterminée.

OUI au soutien logistique, incluant l’intervention d’experts militaires pour la réparation de matériel, ainsi qu’à la mise à disposition d’équipements et d’armes non essentiels pour notre propre sécurité nationale. 

NON, en revanche, à l’envoi de troupes combattantes en Ukraine, que cela concerne notre armée régulière et encore moins la mobilisation de la population.


Nous devons apprendre de notre histoire et appliquer ces enseignements au présent.

Hier, nous avons été témoins de l’exemple tragique des Sudètes, une situation qui nous a enseigné que tenter d’apaiser un dictateur ne fait que nourrir ses ambitions. La crise de 1938 nous a démontré qu’une simple concession peut mener à des conséquences bien plus graves, une leçon que nous ne pouvons nous permettre d’oublier face aux actions de la Russie aujourd’hui.

Aujourd’hui, deux ans après le début de la guerre en Ukraine, malgré le soutien substantiel de l’Occident, l’incertitude quant à l’avenir demeure. Cette situation nous pousse à réfléchir à la suite des évènements et à l’importance de rester résolus et unis face à l’agression ; pour assurer non seulement la sécurité de l’Ukraine, mais aussi la nôtre. 

Demain, dans quelque mois, nous célébrerons le 80e anniversaire du débarquement et ces dizaines de milliers d’hommes venues d’ailleurs seulement pour préserver le pays et restaurer les démocraties. L’intervention des forces américaines en France, sans lien d’attache, sans connaissance intime de notre culture, et sans obligation directe fut bien plus qu’un simple acte de libération. Une solidarité sans frontière, une vision que nous devons continuer de défendre. 


Il est fondamental de souligner que le débat actuel n’envisage à aucun moment le déploiement de troupes françaises sur le territoire ukrainien.  Notre engagement à renforcer la sécurité de l’Ukraine par l’envoi de matériel n’est pas un signe d’irresponsabilité, mais de clairvoyance. Vladimir Poutine, par son agression et ses menaces incessantes, ne comprend que le langage de la force. Reculer ou montrer la moindre hésitation ne ferait qu’encourager ses ambitions déstabilisatrices. 


Demain, au Parlement, je porterai cette conviction. OUI au soutien pour la liberté en Ukraine !