Rechercher
Photo : Benoît Marin-Curtoud

Préconisations à la suite de l’incendie d’immeubles désaffectés à Rouen

À la suite de signalements de cas de débris et suies repérés en dehors de la commune de Rouen, sur les communes de Petit-Quevilly, Mont-Saint-Aignan et Bois-Guillaume, le préfet a réuni les acteurs concernés afin de clarifier et homogénéiser les préconisations déjà établies, en lien avec les services de l’État, pour la zone exposée de la ville de Rouen. 

Pour information, au cours de l’incendie de deux immeubles désaffectés du quartier Saint-Julien à Rouen, une modélisation de la potentielle dispersion de poussières d’amiante a été demandée par le maire, en qualité de directeur des opérations de secours, à la cellule d’appui des situation d’urgence (CASU), de l’INERIS. Sur la base de cette modélisation, le maire de Rouen et ses équipes, en lien avec le SDIS, ont défini une zone d’exposition élargie, dans un objectif de précaution visant à diffuser plus largement les préconisations. Vous trouverez la cartographie de zone élargie en annexe : elle concerne une partie de la commune de Rouen et celle de Petit-Quevilly. 

Un numéro vert va être mis en place demain par le propriétaire des deux immeubles incendiés, Rouen Habitat. Ce numéro sera dédié à l’enlèvement des débris chez les particuliers ou dans l’espace public ainsi qu’à l’information du public sur ce sujet.

De manière général et dans cette zone d’exposition, comme pour tous résidus de combustions et de produits pouvant être irritants, il convient d’adopter, pour le nettoyage des suies, les gestes de précaution recommandés, à savoir :

      • Éviter tout contact cutané ; 

      • Nettoyer les locaux, fenêtre, mobiliers et jeux extérieurs et les abords (préau, cours…) uniquement à l’eau ;

      • Ne pas utiliser de nettoyeur haute pression pouvant mettre en suspension des particules ; 

      • Ne pas effectuer de balayage à sec ; 

      • Ne pas utiliser d’aspirateur ; 

      • Lors du nettoyage, protéger sa peau par le port de gants de ménage ;

      • Ne pas consommer les végétaux souillés par les suies et se laver les mains en cas de contact.

    S’agissant des écoles élémentaires, maternelles, collèges et lycées publics ou privés dans la zone d’exposition, ceux-ci ne rouvriront pas aux élève sans qu’ait eu lieu une inspection et un nettoyage préalable, si besoin, des zones extérieures exposées. S’agissant des ouvertures, fermetures et modalités d’accueil, des consignes sont données directement aux parents par les équipes pédagogiques.

    En dehors de cette zone d’exposition, d’ores-et-déjà élargie par mesure de précaution, il est peu probable de retrouver des débris contenant de l’amiante. En cas de doute, et s’agissant de résidus de combustion et de produits pouvant de toute façon être irritants, les mêmes préconisations sont à respecter. Sans urgence et en cas de doute, un appel au numéro vert peut être envisagé afin de disposer d’informations plus précises et d’organiser l’enlèvement.

    Concernant la surveillance sanitaire, l’Agence régionale de santé a demandé à Véolia (délégataire de service public) de procéder à une inspection de deux réservoirs d’eau potable aériens situés en dehors de la zone d’exposition, à 5 km du sinistre (Mont Saint Aignan et Canteleu). Celle-ci n’a pas révélé d’anomalie. Par précaution, l’ARS a également demandé à Veolia de réaliser des prélèvements sur ces deux réservoirs. Ces prélèvements seront récupérés demain par le laboratoire LABEO, qui procédera aux analyses de l’eau, dont les résultats seront connus d’ici une semaine environ.

    L’ARS n’a détecté aucune fréquentation particulière des urgences rouennaises en lien avec l’événement, pas plus que de recrudescence des appels au SAMU – hormis quelques appels de prise de renseignements. Santé publique France surveille l’état de santé de la population et pourra le cas échéant assurer une surveillance adaptée selon les résultats des analyses environnementales.


    Données de la Préfecture de la Seine-Maritime.

    À la suite de signalements de cas de débris et suies repérés en dehors de la commune de Rouen, sur les communes de Petit-Quevilly, Mont-Saint-Aignan et Bois-Guillaume, le préfet a réuni les acteurs concernés afin de clarifier et homogénéiser les préconisations déjà établies, en lien avec les services de l’État, pour la zone exposée de la ville de Rouen. 

    Pour information, au cours de l’incendie de deux immeubles désaffectés du quartier Saint-Julien à Rouen, une modélisation de la potentielle dispersion de poussières d’amiante a été demandée par le maire, en qualité de directeur des opérations de secours, à la cellule d’appui des situation d’urgence (CASU), de l’INERIS. Sur la base de cette modélisation, le maire de Rouen et ses équipes, en lien avec le SDIS, ont défini une zone d’exposition élargie, dans un objectif de précaution visant à diffuser plus largement les préconisations. Vous trouverez la cartographie de zone élargie en annexe : elle concerne une partie de la commune de Rouen et celle de Petit-Quevilly. 

    Un numéro vert va être mis en place demain par le propriétaire des deux immeubles incendiés, Rouen Habitat. Ce numéro sera dédié à l’enlèvement des débris chez les particuliers ou dans l’espace public ainsi qu’à l’information du public sur ce sujet.

    De manière général et dans cette zone d’exposition, comme pour tous résidus de combustions et de produits pouvant être irritants, il convient d’adopter, pour le nettoyage des suies, les gestes de précaution recommandés, à savoir :

        • Éviter tout contact cutané ; 

        • Nettoyer les locaux, fenêtre, mobiliers et jeux extérieurs et les abords (préau, cours…) uniquement à l’eau ;

        • Ne pas utiliser de nettoyeur haute pression pouvant mettre en suspension des particules ; 

        • Ne pas effectuer de balayage à sec ; 

        • Ne pas utiliser d’aspirateur ; 

        • Lors du nettoyage, protéger sa peau par le port de gants de ménage ;

        • Ne pas consommer les végétaux souillés par les suies et se laver les mains en cas de contact.

      S’agissant des écoles élémentaires, maternels, colles et lycées publis ou privés dans la zone d’exposition, ceux-ci ne rouvriront pas aux élève sans qu’it eu leu une inspection et un nettoyage préalable, si besoin, des zones extérieures exposées. S’agissant des ouvertures, fermetures et modalités d’accueil, des consignes sont données directement aux parents par les équipes pédagogiques.

      En dehors de cette zone d’exposition, d’ores-et-déjà élargie par mesure de précaution, il est peu probable de retrouver des débris contenant de l’amiante. En cas de doute, et s’agissant de résidus de combustion et de produits pouvant de toute façon être initant, les mêmes préconisations sont à respecter Sans urgence et en cas de doute, un appel au numéro vert peut être envisagé afin de disposer d’informations plus précises et d’organiser l’enlèvement.

      Concernant la surveillance sanitaire, l’Agence régionale de santé a demandé à Véolia (délégataire de service public) de procéder à une inspection de deux réservoirs d’eau potable aériens situés en dehors de la zone d’exposition, à 5 km du sinistre (Mont Saint Aignan et Canteleu). Celle-ci n’a pas révélé d’anomalie. Par précaution, l’ARS a également demandé à Veolia de réaliser des prélèvements sur ces deux réservoirs. Ces prélèvements seront récupérés demain par le laboratoire LABEO, qui procédera aux analyses de l’eau, dont les résultats seront connus d’ici une semaine environ.

      L’ARS n’a détecté aucune fréquentation particulière des urgences rouennaises en lien avec l’événement, pas plus que de recrudescence des appels au SAMU – hormis quelques appels de prise de renseignements. Santé publique France surveille l’état de santé de la population et pourra le cas échéant assurer une surveillance adaptée selon les résultats des analyses environnementales.


      Données de la Préfecture de la Seine-Maritime.