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Rassurant même si nous devons aller encore plus loin : par notre action pendant la crise, nous avons évité à 400 000 personnes de tomber sous le seuil de pauvreté

Une étude publiée hier par l’INSEE montre que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, soit moins de 776 € par mois (ce qui correspond à 60 % du revenu médian) est resté stable en France en 2020 par rapport à 2019 à 14,6 % et ce malgré la crise sanitaire. 9,3 millions de personnes (adultes et leurs enfants à charge) sont dans cette situation en France. 

Bien sûr, ce résultat encore trop haut doit nous pousser à aller encore plus loin dans notre action pour lutter contre ce fléau. Pour autant, notre modèle social et solidaire, permet à la France d’observer un des meilleurs chiffres en Europe en la matière. En effet, chez nos plus proches voisins, le taux de pauvreté s’élève par exemple à 16 % en Allemagne, 22 % en Espagne ou 20 % encore en Italie.

Notre modèle social a donc à nouveau fait ses preuves face à la crise sanitaire. Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’INSEE, souligne que les mesures mises en place par le Président de la République et la majorité présidentielle ont permis d’enrayer la hausse de la pauvreté. Par notre action du « quoi qu’il en coûte » pendant la crise, affirme-t-il, nous avons permis d’éviter à 400 000 personnes de basculer sous le seuil de pauvreté en 2020.

Voici pour rappel quelques aides mises en œuvres qui ont accompagné les français les plus précaires dans cette crise : 

Mise en place du chômage partiel

Pour préserver l’emploi, nous avons proposé le chômage partiel avec une prise en charge par l’État jusqu’à 84 % du salaire et 100 % au niveau du smic qui a bénéficié à 8,4 millions de salariés par mois.

Des allocations pour les personnes les plus fragiles

Les bénéficiaires du RSA ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ont perçu en juin et novembre 2020 une allocation de 150 euros, ainsi que 100 euros supplémentaires par enfant à charge de moins de 20 ans. Toutes les familles bénéficiaires des APL, ne percevant pas le RSA ou l’ASS ont également perçu l’aide de 100 euros par enfant à charge de moins de 20 ans.

➜ Des mesures de soutien pour les moins de 25 ans

Les non-étudiants, apprentis et étudiants-salariés bénéficiaires des APL, et pour les étudiants boursiers (bénéficiaires ou non des APL) ont perçu une aide de 100 euros.

➔  Un revenu mensuel minimal de 900 euros pour les Français enchaînant contrats courts et périodes de chômage

Une aide exceptionnelle a été mise en place sous la forme d’une garantie de revenu minimum de 900 euros par mois sur la période novembre à mai 2021. Elle s’adressait  aux travailleurs saisonniers, aux intermittents, aux extras de la restauration ou de l’événementiel, aux intérimaires… tous ces Français qui travaillent beaucoup, enchaînant contrats courts. Au total,  400 000 personnes, dont 70 000 jeunes ont été concernées par ce revenu minimal.

➜  11 millions de repas à 1 euro € pour les étudiants

Nous avons lancé les repas à 1 euro au CROUS, d’abord pour les boursiers puis pour tous les étudiants : 11 millions de repas à 1 euro ont ainsi été servis entre janvier et juillet 2021.

➔ Doublement du budget des CROUS

Pour venir en soutien des décrocheurs via le CROUS, le gouvernement a doublé les aides d’urgence versées par les CROUS pour se loger et se nourrir. 45 000 bénéficiaires ont été concernés. Par ailleurs, 20 000 contrats étudiants ont été créés. 

➔ Doublement des bénéficiaires de la Garantie jeune, l’équivalent du RSA pour les moins de 26 ans au coeur de la crise

La Garantie jeunes, destinée aux jeunes de 16 ans à 25 ans en situation de précarité qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en étude a été étendue à 200 000 bénéficiaires au cœur de la crise. C’est un accompagnement personnalisé et une allocation jusqu’à 500 € par mois.

➔ Extension des droits au chômage

Pour la durée du confinement, les droits au chômage ont été prolongés pour les demandeurs d’emploi qui arrivaient en fin de droits en novembre et décembre 2020.

➔ Des mesures d’urgence pour les entreprises et les indépendants

Des prêts garantis par l’État, jusqu’à 3 mois du chiffre d’affaires de 2019 ou deux années de masse salariale, pour préserver la capacité des entreprises à payer les factures. Mise en place du fonds de solidarité pour couvrir les pertes jusqu’à 200 000 euros par mois.